
Former des enseignants pour combler la pénurie...
Plusieurs pays africains s'attaquent à la pénurie d'enseignants pour répondre à la forte demande de scolarisation de ce continent très jeune. Parallèlement, beaucoup de jeunes adultes éduqués recherchent un emploi. L'enjeu consiste à les former, ce qui a pour effet de créer de l'emploi tout en désengorgeant les classes.
"TESSA"
"Teacher Education in Sub Saharan Africa" (TESSA) est un réseau d’instituts qui vise à améliorer l'accès à l'éducation. Cet organisme repose sur un "système collaboratif de partage de ressources" (manuels, documents audio, etc.) en partenariat notamment avec "The Open university" (Royaume Uni), permettant à l'enseignant de construire son cours et d'exercer correctement son métier.
Le projet TESSA forme également des non-enseignants pour créer des classes et éviter le surnombre.
TESSA agit en quatre langues (anglais, français, swahili, arabe) en Afrique du Sud, Ghana, Ouganda, Soudan, Tanzanie et Zambie pour l’alphabétisation, la lecture, l’écriture, les mathématiques et les sciences.
Cette organisation travaille également sur l'éduction civique, la vie commune et les arts.

Une réunion d'enseignants en Afrique, les ordinateurs ont une utilité prépondérante pour chacun...
"IFADEM"
"L’initiative francophone pour la formation à distance des maîtres" (IFADEM) est une organisation subventionnée par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). Son objectif est de former 15 000 professeurs de français et améliorer le niveau en français des élèves.
Le dispositif consiste à former des enseignants Africains à distance via une plateforme sur internet pour « renforcer les compétences académiques et pédagogiques » (Agence Française de Développement), proposant des vidéos didactiques.
Afin d'atteindre les enseignants ne disposant pas d'internet en milieu rural, des programmes audios sont proposés.
Le dispositif IFADEM agit dans dix pays africains francophones : Mali, Bénin, Cameroun, etc.

