
Le coût de la scolarisation : Un des plus gros freins
L' Afrique étant le continent le moins développé, il est aussi le plus pauvre avec des pays, notamment en Afrique subsaharienne, qui semblent être enfermés dans un cercle vicieux. En effet, ne pouvoir investir dans l'éducation par manque de moyens alors que celle ci serait à long terme la source d'une croissance assurée, est l'un des problèmes majeures dans le développement d'un pays.
Non seulement les gouvernements ne peuvent investir (fautes de moyens), mais en plus de cela la population pauvre ne peut se permettre d'envoyer leurs enfants à l'école, faute de moyen encore une fois.
Un coût trop élevé : Entre le salaire des enseignants, les manuels scolaires, les fournitures, les repas, le suivi médical, les activités sportives et les transports (Sur les chemins de l'école) ; le coût d'une scolarité absorbe 1/4 du revenu d'une famille pauvre d'Afrique subsaharienne. Du primaire au secondaire, les élèves se partagent le matériel qui reste très limité en nombre. Le prix des manuels en université ainsi que le frais d'inscription sont inaccessibles pour une famille dont les revenus sont modestes.
Inégalités riches/pauvres : Le prix ayant toujours été une barrière, il crée des inégalités partout dans le monde dans une infinité de domaines. D'un point de vu éducatif, les ménages riches sont bien plus privilégiés par rapport aux ménages pauvres (graphique ci dessous). L'accès à l'éducation est donc très inégal avec aucun moyen de financement par l'intermédiaire de prélèvements obligatoire qui assureraient une scolarité pour tous comme en France. « Les riches restent donc riches, et les pauvres restent pauvres ». Car la scolarité ouvre des portes pour des métiers d'avenir bien mieux payés que celui d'agriculteur. Bien que ce soit à nuancer dans certains cas particulier où les diplômes n'assure pas forcément une réussite professionnelle.
Hommes :

Et femmes :

Enquête de 2009 par la SID :
Society for International Development
L'exemple du Ghana : Au Ghana, 45 % des bourses d'enseignement supérieur sont absorbés par seulement 1/5 des ménages les plus riches. A l'opposé, 6 % de ses bourses sont absorbés par le quintile le plus pauvre.
L'exemple du Malawi : Au Malawi, l'écart est encore plus important. Les chiffres le montre : 59 % pour les riches et seulement 1 % pour les pauvres.